Le président de la république, Nicolas Sarkozy, a revendiqué son droit à nommer directement les présidents de l’audiovisuel public
Le président de la république, Nicolas Sarkozy, s’est défendu d’exercer un pouvoir absolu ou autoritaire depuis son élection en mai 2007 mais a revendiqué son droit à nommer directement les présidents de l’audiovisuel public, dans un entretien à paraître dans Le Nouvel Observateur…
Nicolas Sarkozy a également justifié la nomination directe des présidents de l’audiovisuel publique, auparavant dévolue au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). « L’Etat est actionnaire, l’Etat nomme. Est-ce tellement anormal ? Quant à Jean-Luc Hees (PDG de Radio France), est-ce une mauvaise nomination ? », s’est-il interrogé dans l’hebdomadaire.
Parmi les « avancées », le chef de l’Etat a également cité le fait que « désormais, le Parlement donne son avis sur les nominations ». « Le simple fait qu’il y ait enfin en France ce que les Anglo-Saxons appellent les +hearings+ change tout », a-t-il ajouté.
« Je ne pourrais plus nommer aujourd’hui, comme l’avait fait François Mitterrand, mon directeur de cabinet à la tête d’EDF », a-t-il dit.
Dans l’entretien, le chef de l’Etat n’a pas fait mention de la polémique suscitée par la nomination de son secrétaire général adjoint François Pérol, en charge des questions économiques à l’Elysée, à la tête de l’ensemble Caisse d’Epargne-Banque populaire. A la suite de cette nomination, des associations et syndicats ont déposé plainte pour prise illégale d’intérêt.
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